Un soir, après une longue course, j'aperçus comme je revenais à grand pas afin de ne pas me mettre en retard, un chien qui galoper vers moi c'était une sorte de d'épagneul rouge, fort maigre, avec de longues oreilles frisés. Quand il fut à dix pas, il s'arrêta. Et j'en fis autant. Alors il se mit à agiter sa queue et il s'approcha à petits pas avec des mouvements craintif de tout le corps, en fléchissant sur ses pattes comme pour d'implorer et en remuant doucement la tête. J'allais vers lui, il se sauva, puis revint et je mis un genou par terre en lui débitant des douceurs afin de l'attirer. Il se trouva enfin à portée de ma main et, tout doucement, je le caressais avec des précautions infini.